Situé au sein du parc naturel régional du Haut-Languedoc, Colombières-sur-orb doit son nom aux colombiers où l'on élevait les colombes. Avec ses 417 habitants, ce village situé au pied du Caroux et de la forêt domaniale de l’Espinouse est le point de départ de nombreuses randonnées, les Gorges de Colombières, le GR de Pays par la piste des biterrois, le Sentier de Pays « les balcons d'Arles », etc.
Je suis parti ce matin sur une portion du PR des gorges de Colombières avant de bifurquer sur la gauche vers le col de la baume de Roucayrol et longer la barre rocheuse Roque Rouge (ceux qui ont le vertige s’abstenir) et redescendre par la baraque de Caylus empruntant le du GR de pays la piste des biterrois.
Dès le départ le ton est donné, les premières marches qui montent dans les gorges de Colombières et qui longe le ruisseau d’Arles me font prendre près de 400 de D+ sur environ 3km. Je laisse ensuite le sentier sur la droite pour emprunter celui dédié aux parcours d’escalade non-balisé mais parsemé de point bleu (attention à ne pas se perdre ! ). Arrivé au col de la baume de Roucayrol (780m), je me dirige vers la Vire de la Roque Rouge ou le sentier à flanc de falaise est vraiment très spectaculaire malgré le brouillard qui m’empêche de voir une grande partie du paysage. Arrivé aux baraques de Caylus (710m) je redescends par le GRP la piste des biterrois composé de marche en pierre assez irrégulières, en laissant le sentier sur la droite qui mène au col de la Pomarède anisi que le celui sur la gauche l’Escino d’Aze qui monte à nouveau au col de la baume de Roucayrol. Il ne me reste que 2km environ en forêt pour revenir au point de départ et rentrer à la casa.
Ce circuit qui avec ses 9km ne semble pas vraiment compliqué. Cependant, les 822 m de D+ sur cette courte distance et la traversée de la Roque Rouge et son sentier à flanc de falaise en font une randonnée assez technique et éprouvante pour les cuisses et les mollets. Tout ceci est bien sûr compensé par les paysages magnifiques et les passages en forêt d’Espinouse époustouflants. Dommage que le temps était couvert et que le brouillard sur le Caroux m’ait empêché de profiter pleinement du paysage, mais une chose est sûr j’y reviendrai très rapidement pour préparer mon périple du chemin de Stevenson.
